Les musiques
2024-2025, Musique espagnole, Morales - Victoria
Tout est en chantier, il y aura différentes parties intercallées de contes. Au début “La Spagna” puis “Mille Regrets”, “La Bomba” et Victoria pour finir.
La Spagna est une basse variée par Ortiz. Josquin en a fait une polyphonie à 5 voix. Mille Regrets, la chanson de Josquin qu’aimait tant l’empereur Charles V, est utilisée par Morales pour sa messe éponyme et Gombert en a fait une version à 6 voix. Dans les insallada de Flecha, La Bomba (la pompe), une fable sur le peu de constance de l’humanité, histoire d’un bateau qui coule… Et de Victoria qui n’a composé que de la musique sacrée, nous chanterons quelques motets, principalement des chœurs multiples.
Comme Thierry Giraud sera de nouveau avec nous peut-être qu’il y aura du Cervantes ?
2023, Vinum Bonum
Nous reprenons le programme Vinum Bonum, contes & musiques de la Renaissance, donné incomplêtement une fois en 2019.
Les inventeurs des chansons à boire seraient les goliards, des poètes vagabonds formés dans les écoles monastiques. Ils écrivent en latin, en vieux français ou en allemand, n’hésitant pas à parodier des chants religieux.
Nous rendons hommage à la vigne et au vin avec des musiques vocales et instrumentales du 16ème siècle : textes rustiques, en français mais aussi mêlés de latin, détournement festif de textes sacrés.
Nous chantons et jouons surtout des musiques de Roland de Lassus, de 4 à 8 voix, les instruments (violes et violon, flûtes, cornet, luth et percussions) jouent et répondent aux voix de la polyphonie.
Claudin de Sermisy nous demande : « Voulez-vous chose plus honnête pour vendanger le grapillon ? Vive la serpe et le serpillon ».
Thierry Giraud, conteur, qui nous avait raconté Roland Furieux lors d’un précédent programme d’APERTURA, nous conte cette fois des histoires en rapport avec nos chansons bachiques et avec le vin.
2020, Doulce mémoire
d’après la célèbre chanson de Pierre Regnault dit Sandrin. Parue en 1538 chez Attaingnant, ses rééditions jalonnent plus d’un siècle. Les premières adaptations instrumentales sont dues au luthiste italien Albert de Rippe et à l’organiste polonais Jan z Lublina. Suivent les versions pour orgue de Nikolaus Ammerbach et de Hernando de Cabezon, enfin pour instrument à cordes, Girolamo Della Casa destine ses diminutions à la viola bastarda. Nous chantons des extraits de la messe ad imitationem moduli Doulce mémoire de Roland de Lassus, une version de la chanson à six voix de Jacques Buus et quelques douceurs d’Andreas Pevernage et Jan Tollius.